L’ombre éternelle Le ciel commence à s’assombrir…
Je sens que la nuit va tout engloutir,
Emportant avec elle tous les souvenirs,
Joie, bonheur et autre, tout va finir.
La nuit éternelle étend son manteau,
Sur le monde qui devient si sombre,
On ne peut plus voir dans l’eau,
Tout est à présent dans l’ombre.
Il n’y a que la froide lueur de la lune,
Qui éclaire peu les villes, les dunes.
Elle éclaire surtout le sang des morts,
Qui n’auront plus ni joie ni remords…
Jamais le soleil ne se relèvera,
Sur ces terres saturées par le sang,
Dans l’ombre resteront ces gens,
Tout est mort et rien ne renaîtra…
***
L’amour oublié Comment pourrais-je oublier,
Comment toujours tu me protégeais,
Sans oublier tes belles chansons,
Comment te regarder de la même façon?
Dans ton cœur remplie d'espoir,
Tu refoulais ton désespoir,
Sans le dire tu m'aimais en secret,
Et moi jamais je ne l'ai remarqué.
Le cœur battant tu m'as approché,
Et la voix tremblante tu m'as avoué,
Que depuis toujours et à jamais,
Tu serais là pour m'aimer...
Depuis ce jour tu ne m'as plus quitté,
A mes cotés tu es toujours resté,
A mes moments de tristesse tu m’a consolé,
Et quand je te demandais aide tu m'aidais.
Ainsi, moi, en retour,
Je t'ai donné mon amour,
Mais un jour le pays tu as quitté,
Et au fil du temps je t'ai oublié.
A ton retour j'étais marié,
Quand on s’est parlé j'ai regretté,
Je me suis rendu compte que je t'aimais,
Loin ou près de moi et à jamais je t'aimerais...
***
Hyoga Tu es si fort et fragile
Doux et dur à la fois,
Mais je sais qu’au fond de toi,
Tu as quelque chose de pénible.
Une tristesse que tu essayes d’oublier,
Un fardeau que tu te forces à garder,
Cependant tu sais que tu dois t’en séparer,
Mais tu n’y arrives pas, tu veux le préserver.
Tant de morts que tu aimais,
Certains que tu as toi-même tués,
Tués avec amertume contre ton gré,
Ces morts qui hantent tes pensées…
Tu veux les rejoindre mais tu ne le peux,
Tu te souviens de ce que t’as dit l’un d’eux,
Que par sa mort tu ne fasses pas les mêmes fautes,
Tu le voudrais mais tu te dis que tout est de ta faute.
Pourtant tu te bats fièrement encore et toujours,
Pour préserver ce monde comme tu l’as promis,
Sans les oublier tu oublies tout ce qui t’entoure,
Toujours tu te bats pour à la mort mener ton ennemi.
Ton cœur est froid sans ceux que tu aimes,
Ils vivent en toi et sont ton seul réconfort,
Tu vies pour eux, ils te rendent plus fort,
Lors d’un combat tu sais qu’ils te veillent.
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Vala
J'ai 52 page de poèmes, je vais pas tout mettre d'un coup quand même :D